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Vos questions, nos réponses

Locataire et propriétaire : qui paie quoi ?

À la charge du locataire

Le locataire doit prendre en charge ce qui concerne :
- l’entretien et les réparations de son logement et des extérieurs quand il en dispose d’un usage exclusif ;
- les sols, les murs, les cloisons et les ouvrants (poignées de portes, vitres…).
En cas de copropriété, l'entretien et les réparations des parties communes sont prises en charge par le syndic et les dépenses facturées au propriétaire, selon sa quote-part de charges de copropriété.
Le locataire peut prendre en charge jusqu’à 75% du salaire du concierge, s’il entretient les parties communes et jette les encombrants et 40% s’il ne fait que l’une des deux tâches. Cette prise en charge se présente sous forme de récupération de frais de personnel d'entretien pour le bailleur auprès du locataire au titre des charges locatives.
C’est aussi au locataire de s’acquitter des impôts locaux et de souscrire à une assurance contre les risques locatifs mais il n’a pas à réparer les dégradations naturelles ou de vandalisme.

Bon à savoir

Si, à la signature du bail, le bien nécessite une remise en état, le propriétaire peut proposer au locataire d’effectuer les travaux, en échange d’une réduction du montant du loyer. Lorsque le bailleur a réalisé des travaux d’économies d’énergie, il peut réclamer au locataire une participation financière qui ne peut pas dépasser la moitié du montant de l’économie réalisée.

À la charge du propriétaire

Le propriétaire doit réaliser les travaux liés à la conception ou aux défauts de construction ainsi qu’à la vétusté des équipements. Les travaux importants comme le remplacement des fenêtres ou de la chaudière sont facturés au bailleur. C’est lui qui améliore l’immeuble avec le remplacement de la toiture. Il est obligé de réaliser les travaux légaux comme le raccordement à l’égout ou les mises aux normes. Il règle aussi la taxe foncière, l’assurance et les frais de gestion (gardiennage, syndic) de l’immeuble.


1 mois ou 3 mois de préavis ?

Selon votre type de location, la commune dans laquelle vous vous situez ou votre état de santé, situation professionnelle, la durée de votre préavis peut changer de 1 à 3 mois. Nous faisons le point pour vous :

En location meublée

Le locataire peut donner congé à n'importe quel moment avec un préavis d'un mois, quel que soit l'endroit où est situé le logement.

En location vide

Le locataire peut donner congé à n'importe quel moment en respectant un préavis, en principe, de trois mois, mais qui est réduit à un mois dans certains cas : si le logement est situé dans une commune de la zone dite "tendue", en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de nouvel emploi obtenu après la perte du précédent, ou s'il bénéficie du RSA ou de l'AAH, s'il obtient un logement social, ou que son état de santé justifie un changement de domicile, constat médical à l'appui.

Attention !

Quand vous rédigez votre préavis, pensez que ce dernier sera pris en compte à partir de sa date de réception : si vous envoyez votre lettre de préavis le 04 juillet et que l’agence reçoit votre lettre le 06 juillet, alors votre bail se terminera le 6 août (ou le 6 octobre si 3 mois de préavis).